Algérie : pourquoi société civile et opposition politique n’arrivent pas à s’entendre sur une sortie de crise
Samedi 15 juin, plusieurs organisations se sont retrouvées pour établir la « feuille de route de la société civile », avec l’objectif de sortir le pays de l’impasse. Si cette conférence nationale a abouti à des revendications consensuelles, les critiques ne manquent pas.
« C’est au nouveau président, seul, que revient la tâche de traduire concrètement sur le terrain le programme détaillé et précis des réformes auxquelles ont appelé les citoyens », pouvait-on lire mardi 18 juin à la Une du quotidien d’État El-Moudjahid. Le journal semble répondre à la proposition de « Conférence nationale de la société civile », organisée samedi 15 juin par plusieurs associations, emboîtant le pas au général Ahmed Gaïd Salah.
Le chef d’état-major de l’armée répète depuis plusieurs semaines la nécessité d’accélérer l’élection d’un président de la République. Lors d’un déplacement à Tindouf (Sud-Ouest) ce lundi, il n’a pourtant pas fait mention de la feuille de route établie lors de la rencontre.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...