Accords post-Cotonou : « Le groupe ACP pourrait être l’OCDE des pays du Sud »
Alors que le groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) et l’Union européenne négocient la nouvelle mouture des accords de Cotonou, Viwanou Gnassounou, sous-secrétaire général et négociateur pour la partie ACP, plaide pour plus d’équilibre dans ce partenariat.
Pour Viwanou Gnassounou, sous-secrétaire général du groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) en charge du développement économique et du commerce, le futur partenariat avec l’UE doit être un véritable moteur de la transformation économique.Très impliqué dans la négociation des accords post-Cotonou, cet économiste togolais a répondu aux questions de Jeune Afrique à l’occasion des Journées européennes du développement, les 18 et 19 juin à Bruxelles.
Réunissant 79 États pour la partie ACP et 28 États pour l’Union européenne, les accords de Cotonou lancés il y a vingt ans et révisés tous les cinq ans, fixent les grands axes de coopération commerciale et les politiques de développement qui lient les deux ensembles régionaux. Leur forme actuelle expirera le 29 février 2020.
Jeune Afrique : Comment remontent les attentes des États membres du groupe ACP au niveau des négociateurs ?
Viwanou Gnassounou : De 2013 à 2016, d’éminentes personnalités du groupe, ministres et chefs d’État, ont réfléchi à ce que devrait être le groupe ACP etrencontré des acteurs économiques et sociaux des pays membres pour évaluer leur connaissance de l’organisation. Sur cette base, les ambassadeurs du groupe ont établi un document intitulé « l’ACP que nous voulons », qui met en musique leurs recommandations.
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