Chronique de Guinée

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Publié le 24 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

Les pains, qu’ils soient cuits de façon artisanale dans les fours de Boffa (ouest du pays), de Mandiana (est), de Yomou (sud-est) ou de Gaoual (nord-ouest), ou bien fabriqués dans la seule boulangerie « industrielle » de Conakry, située dans le quartier de Coléah, sont toujours transportés soit dans des brouettes, soit sur des planches à pain portées sur la tête. Empilés comme des fagots de bois, exposés à la poussière de la rue, manipulés par des mains à la propreté parfois douteuse, on les voit étalés par terre sur de méchants bouts de tissu, posés sur n’importe quel bord de trottoir, près des caniveaux, sans aucun souci d’hygiène.
Les ministres de la Santé publique et de l’Administration du territoire ne peuvent-ils conjuguer leurs efforts pour lutter contre cette déplorable habitude ? Les Guinéens pourraient alors espérer vivre au-delà de 45 ans.

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