Ben Bella et l’amnistie
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Le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert à la mise en place d’un Comité national pour l’amnistie générale (Cnag) composé d’anciens ministres, de députés, d’ex-« émirs » des groupes armés et de victimes du terrorisme. Ce comité, qui n’a aucune existence officielle, est dirigé par Ahmed Ben Bella, l’ancien chef de l’État renversé en juin 1965. Il adressera au président, qui souhaite faire adopter une loi d’amnistie avant la fin de l’année, une série de recommandations concernant notamment la levée des poursuites judiciaires contre toutes les personnes impliquées dans la « tragédie nationale » – terroristes ou membres des services de sécurité -, l’arrêt de toute discrimination à l’encontre des harkis, des juifs et des pieds-noirs, ainsi que la réhabilitation de toutes les grandes figures de l’histoire algérienne depuis un demi-siècle. Les gendarmes et les policiers mis en cause dans la répression du « Printemps noir » en Kabylie, en 2001, pourraient également être concernés. Des contacts avec des repentis et des terroristes encore en activité auraient été pris.
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