CAN 2019 : le Maroc l’emporte à la dernière minute face à la Namibie (1-0)

Longtemps impuissants face à une équipe de Namibie regroupée dans son camp, les Lions de l’Atlas ont profité d’un but contre son camp d’un joueur namibien à la 89e minute pour empocher une victoire cruciale.

Le Marocain Hakim Ziyech tente une frappe face à la Namibie, le 23 juin 2019 au Caire. © Ariel Schalit/AP/SIPA

Le Marocain Hakim Ziyech tente une frappe face à la Namibie, le 23 juin 2019 au Caire. © Ariel Schalit/AP/SIPA

Publié le 23 juin 2019 Lecture : 2 minutes.

Sur la pelouse du stade Al Salam au Caire, le fantôme du match raté du Maroc en ouverture face à l’Iran lors de la Coupe du monde 2018 est vite remonté à la surface. En Russie il y a un an, les Lions de l’Atlas avaient longtemps dominé de manière stérile une formation iranienne supposée plus faible, avant de s’incliner de manière terrible dans les arrêts de jeu sur un but à la dernière seconde.

En Égypte, pour leur premier match dans la Coupe d’Afrique des Nations 2019, les joueurs du sélectionneur Hervé Renard ont raté leur première mi-temps. Face à une équipe de Namibie sans vedettes sur le terrain, les Marocains ont monopolisé la possession du ballon pendant les premières 45 minutes, tout en manquant de créativité à l’approche de la cage de Loydt Kazapua. À l’image d’Hakim Ziyech, le très talentueux milieu offensif de l’Ajax Amsterdam, qui écrasait trop sa frappe (37e), les Lions de l’Atlas manquaient de précision dans le dernier geste. En face, les Namibiens se contentaient de bien défendre en se positionnant bas dans leur camp pour ne pas s’exposer aux contre-attaques marocaines.

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L’entrée remuante de Soufiane Boufal

Un scénario qui rappelait trop l’impuissance du Maroc face à l’Iran et pouvait donner des sueurs froides à Hervé Renard, passablement énervé et qui gesticulait beaucoup sur son banc. Le chronomètre affichait 50 minutes de jeu quand les hommes de l’entraîneur français se sont enfin réveillés. Une circulation de balle plus rapide, des combinaisons à une touche de balle et surtout l’entrée remuante de Soufiane Boufal, l’attaquant du Celta Vigo, ont permis au Maroc de se procurer enfin de réelles situations dangereuses.

Mais il y avait à chaque fois un pied, namibien pour contrer les tentatives des Lions de l’Atlas. À la 60e minute de jeu, le latéral Achraf Hakimi débordait côté gauche et servait en retrait Soufiane Boufal qui voyait son tir contré au dernier moment. Cinq minutes plus tard, l’attaquant du Celta Vigo prenait enfin de vitesse la défense adverse avant de voir cette fois sa frappe stoppée par les gants de Loydt Kazapua.

L’énorme erreur de la Namibie

Devant un Hakim Ziyech bien en jambes et pas loin de trouver l’ouverture à l’issue d’un slalom dans la surface namibienne (72e), il manquait la présence d’un attaquant de pointe sur les ouvertures marocaines. Positionné en pointe, Youssef En-Nesyri, le joueur de Leganès en Espagne, restait invisible jusqu’à sa sortie de jeu à la 78e minute.

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Incapable de renverser le cours de ce match, le Maroc aura finalement bénéficié d’un coup de pouce de la Namibie pour ouvrir le score en toute fin de partie. Sur un coup franc très bien tiré par Hakim Ziyech au deuxième poteau de la surface des Brave Warriors, le joueur namibien Itamunua Keimuine paniquait et trompait son propre gardien (1-0, 89e). Une énorme erreur qui soulage les Lions de l’Atlas, lesquels se devaient de prendre les trois points avant d’affronter la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud dans cette phase de poule. Le fantôme de l’Iran s’est lui dissipé dans la chaleur du Caire.

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