RDC : Vodacom annonce un accord avec le gouvernement

Une semaine après la publication d’un arrêté retirant à Vodacom ses fréquences 2G, la filiale congolaise de l’opérateur britannique a annoncé être parvenue à un accord avec Kinshasa, sans en révéler la teneur.

Un magasin Vodacom à Kisangani, capital de la Province orientale de la République démocratique du Congo, le 11 octobre 2014. © Gwenn Dubourthoumieu / Jeune Afrique

Un magasin Vodacom à Kisangani, capital de la Province orientale de la République démocratique du Congo, le 11 octobre 2014. © Gwenn Dubourthoumieu / Jeune Afrique

Publié le 24 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Le 21 juin, la filiale congolaise de l’opérateur britannique Vodafone a annoncé être parvenue à un accord avec le ministère des Télécommunications qui avait publié, le 13 juin, un arrêté lui retirant ses fréquences GSM (2G) suite à dans accusations d’« irrégularités » dans le renouvellement de la licence.

Respecter les exigences de l’État

Vodacom Congo, qui contestait ces accusations, n’a pas développé les termes et conditions de l’accord, mais John Aluku, le directeur de cabinet du ministre des Télécommunications, a confié à Reuters que la société s’était « engagée à respecter les exigences de l’État ».

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Au cours de ce bras de fer, engagé depuis le mois d’avril, le ministère congolais des Télécommunications n’a cessé de protester contre « un manque à gagner » pour l’État de 65 millions de dollars à l’occasion du renouvellement de la licence 2G De Vodacom.

Alors que celle-ci était censée expirer en janvier 2018, après vingt ans d’exploitation, l’entreprise avait en effet obtenu en 2015 un avenant à son contrat, prolongeant sa licence et obtenant de nouvelles fréquences moyennant un paiement de 16,25 millions de dollars. Un accord dont l’actuel ministre, Emery Okundji Ndjovu, conteste la légalité.

Avec 12 millions de clients, majoritairement connectés en 2 G, Vodacom Congo est le premier opérateur téléphonique en RDC.

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