Promesse de transparence sur le cacao

Publié le 22 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Le président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé, le 17 octobre, l’ouverture d’une enquête dans la filière café-cacao. « La filière n’est pas bien gérée [], on ne peut pas laisser la pagaille s’installer []. J’ai demandé au procureur d’ouvrir le dossier et d’enquêter. Et s’il découvre qu’il y a malversations, qu’il poursuive », a-t-il déclaré devant les caméras de télévision. La requête portant sur « des accusations de détournement de fonds » auprès du procureur de la République remonte au 12 octobre. Cette saisie de la justice intervient alors que le scandale Fulton fait la « une » de la presse abidjanaise (voir pp. 107-112) et que la Banque mondiale a une nouvelle fois réclamé une réforme de la filière pour augmenter les revenus des producteurs. Sur la campagne 2006-2007, les revenus paysans ont représenté 42 % du prix de vente contre 72 % au Ghana. En cause, la fiscalité prélevée par les différentes structures qui ont succédé à l’ancienne Caistab (Autorité de régulation, Fonds de régulation, Fonds de développement ainsi que la Bourse du café et du cacao). En octobre 2003, le président Gbagbo avait affirmé qu’il allait « chasser tous les margoulins de la filière café-cacao ». En octobre 2004, pour corriger les imperfections de la libéralisation de la filière, il avait également mis en place un comité de pilotage et de suivi. Les résultats de ses travaux ont été remis fin 2006 au chef de l’État. Depuis, sur la campagne 2007-2008, le gouvernement a décidé une légère baisse de la fiscalité.

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