L’USFP en pleine crise
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La nomination du gouvernement d’Abbas El Fassi n’a pas apaisé la grogne au sein de l’USFP (Union socialiste des forces populaires). Le poste farouchement revendiqué et obtenu par Mohamed Elyazghi de « ministre d’État sans portefeuille » cristallise les critiques. Le premier secrétaire du parti se défend en s’abritant derrière le Palais : « C’est le roi qui avait décidé que le leader socialiste devait avoir un statut ministériel avancé » (sic). Abdelkader Baïna, membre du bureau politique, ancien président du groupe parlementaire, a « gelé » ses activités. D’autres personnalités, comme Larbi Ajjoul, également modèle de dévouement au parti et ancien ministre, s’éloignent. L’exigence d’un congrès extraordinaire de l’USFP se fait pressante.
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