Mines : l’envolée du cours du fer, une bonne nouvelle pour les producteurs africains
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
Le minerai de fer a atteint sa plus haute valorisation en cinq ans. L’indice Iodex – une moyenne des prix de vente du minerai d’une teneur de 62%, élaboré par l’agence de notation S&P Global Platts – frôlait les 115 dollars la tonne (environ 101 euros) en cette dernière semaine de juin 2019. Il avait touché le fond à moins de 40 dollars la tonne fin 2015.
Restriction de l’offre
Derrière cette envolée, il y a d’abord les soucis sociaux et environnementaux du géant Vale, premier producteur de fer de la planète, qui a dû fermer plusieurs mines à la suite de la rupture d’un barrage au sud-est du Brésil fin 2018, entraînant une réduction de sa capacité de pas moins de 100 millions de tonnes par an.Dans le même temps, ses sites extractifs de fer situés au nord du pays ont été affectées par des inondations, ce qui a davantage aggravé la baisse de la production du groupe sud-américain.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan