La compagnie aérienne nationale à l’arrêt
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Depuis le 15 octobre, près de la moitié des 400 employés d’Air Mauritanie sont au chômage technique. Ils le resteront tant qu’un repreneur n’aura pas montré son intérêt pour la compagnie, écrasée par une dette de 30 millions d’euros et dont la flotte – deux Boeing – est immobilisée depuis le 5 septembre, faute de paiement à la société américaine de leasing International Lease Finance Corporation (ILFC). « Certains transporteurs s’intéressent à la question », affirme une source proche du dossier, précisant que l’État, qui détient 49 % du capital, ne compte pas mettre la main au pot. « Le transport aérien n’est pas sa priorité », assure-t-elle. Si la compagnie venait à être liquidée, le ciel mauritanien ne serait pas pour autant vide : le 7 novembre doivent avoir lieu les premiers vols de Mauritania Airways, détenue à 51 % par Tunisair, 39 % par le groupe mauritanien Bouamatou et 10 % par l’État mauritanien. Reste à savoir si la nouvelle pousse pourra effectuer, comme prévu, des vols Nouakchott-Paris : d’après les accords bilatéraux, seules les compagnies détenues par des capitaux majoritairement mauritaniens ou français peuvent relier les deux pays. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC), en France, étudie le dossier.
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