Au moins un an de retard

Publié le 22 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Dans les cartons depuis les années 1980, relancé par le Nepad et soutenu par la Banque mondiale, le gazoduc ouest-africain (WAGP, West African Gas Pipeline) doit permettre au Bénin, au Ghana et au Togo de recevoir du gaz naturel liquéfié (GNL) du Nigeria. L’objectif est de permettre à ces trois pays d’utiliser une source énergétique moins chère et moins polluante que le pétrole, qu’ils doivent importer pour alimenter leurs centrales électriques mais aussi pour d’autres utilisations commerciales ou industrielles. Ils pourraient même exporter du courant vers des pays voisins Pourvu que l’autre volet du WAGP, l’interconnexion des lignes électriques avec les pays voisins, soit lui aussi mené à bien.
D’un coût total de 600 millions de dollars, comprenant la construction d’un gazoduc long de 678 km, le WAGP devait entrer en service au premier semestre 2007. Mais à l’heure actuelle, seuls les tuyaux sont posés. Reste à construire, au Nigeria, la station de liquéfaction qui permettra au gaz de circuler dans le pipeline. La Société du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (Sogao), propriété d’un consortium d’investissements emmené par Chevron Nigeria (36,7 % du capital), avec la Nigerian National Petroleum Corporation (25 %) et Shell (18 %) pour principaux actionnaires, est en charge de l’exploitation de cet ouvrage. Il entrera finalement en fonction mi-2008. Mais sa réussite totale – l’exportation d’énergie vers les pays voisins – passe la construction de nouvelles centrales thermiques et l’interconnexion des réseaux électriques.

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