Aisa Kirabo Kacyira
Maire de Kigali
Publié le 22 octobre 2007 Lecture : 1 minute.
Jeune Afrique : Comment concilier le boom immobilier avec la densité de population ?
Aisa Kirabo Kacyira : Il n’y a pas de conflit foncier à Kigali. Les conflits de ce type ont existé dans le passé à cause de l’interprétation de notre droit coutumier sur la propriété foncière et l’usage de la terre. Aujourd’hui, nous disposons d’un cadre légal sur la gestion de la terre, y compris la propriété. La loi reconnaît à tous le droit à la propriété privée, en dehors de ce qui relève de l’intérêt public. Et même dans ce cas, l’expropriation doit obéir à des règles.
Comment se porte votre ville sur le plan économique ?
Si je vois d’où nous venons, je suis tentée de dire que les choses se passent bien, notamment dans les secteurs du bâtiment et des services. Par conséquent, notre économie connaît une croissance de 6 % à 7 %. Mais nous voulons aller encore plus loin en poussant les gens à travailler davantage et en assurant la promotion de notre environnement économique.
Quelle est votre stratégie pour attirer les investisseurs ?
La première chose que nous leur disons, c’est qu’ils pourront, jour et nuit, travailler dans un environnement où règne la sécurité. Ils n’ont rien à craindre pour eux ou leurs activités. La deuxième chose, c’est qu’ils peuvent compter sur notre sens de l’hospitalité. Enfin, avec la collaboration de l’Agence de promotion de l’investissement et de l’exportation, nous leur donnons toutes les informations utiles. Et ils bénéficient d’un grand nombre de facilités. Tout n’est pas parfait, mais nous faisons de notre mieux pour nous améliorer.
