CAN 2019 : face à l’Angola, le Mali veut confirmer ses promesses de progression

Séduisants depuis le début de la compétition, les Maliens chercheront à conserver la première place de leur groupe face à l’Angola à 21 heures.

Les joueurs maliens fêtent un but. © Tsering Topgyal/AP/SIPA

Les joueurs maliens fêtent un but. © Tsering Topgyal/AP/SIPA

Publié le 2 juillet 2019 Lecture : 2 minutes.

Les promesses font naître l’ambition. Pas désignés parmi les favoris de la compétition à l’entame de la Coupe d’Afrique des nations, les Aigles grimpent dans la hiérarchie des bookmakers au fil des matchs. Après une victoire éclatante face à la Mauritanie en entrée (4-1), les Maliens ont tenu tête à la Tunisie, un bien plus gros morceau (1-1).

En tête du groupe E avant la dernière journée, ce mardi 2 juillet en soirée, les hommes du sélectionneur Mohamed Magassouba doivent maintenant finir le travail face à une équipe d’Angola toujours en piste pour la qualification, un match qui ressemble fort à un piège. « C’est le match le plus difficile du groupe. Après de bons débuts, les Maliens doivent confirmer et l’Angola est une bonne équipe qui a tenu en échec la Tunisie et la Mauritanie », avertit Brahim Thiam, ancien international malien et consultant pour la chaîne BeIn Sports, qui diffuse la compétition.

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Pas d’âge pour le talent

La jeunesse des joueurs maliens, qui a été un atout jusque-là tant les Aigles ont semblé insouciants face à la pression et très en jambes physiquement, peut-elle devenir un handicap au moment d’aborder les matchs de haute altitude où l’oxygène se fait plus rare ? Un premier élément de réponse sera délivré dans la soirée.

Se faire éliminer en huitièmes c’est un peu comme se faire éliminer en groupe dans les CAN précédentes

« Il y a un collectif intéressant dans cette équipe du Mali et on sent que les joueurs qui sortent du banc sont performants. Il y a un vrai groupe. Il y a peut-être beaucoup de jeunes joueurs, mais des gars comme Moussa Djénépo ou Amadou Haïdara ont déjà l’expérience du haut niveau en club », juge Brahim Thiam.

Adama Traoré, le chaînon manquant

Offensivement, le Mali semble très fort. Dans une CAN où, hormis l’Algérie, beaucoup d’équipes manquent de créativité devant, les Aigles comptent en Adama Traoré, le meneur de jeu du Cercles de Bruges et buteur face à la Mauritanie, un joueur qui apporte du liant et de l’imagination dans le développement des actions maliennes. Moussa Marega, le très physique avant-centre, en est le parfait complément.

Mais pour aller loin dans une CAN, il n’y a pas de secret. Il faut se montrer très solide derrière dans les matchs à élimination directe où l’erreur n’est pas autorisée. « Pour le moment, ils ont été solides, mais l’Angola sera un bon test. Pour réussir leur CAN, les Maliens doivent au moins aller en quarts de finale pour valider une progression. Avec la nouvelle formule des meilleurs troisièmes, se faire éliminer en huitièmes c’est un peu comme se faire éliminer en groupe dans les CAN précédentes », pointe Brahim Thiam.

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