Tunis : le « cerveau » de la double attaque du 27 juin abattu lors d’une opération de police

Recherché en Tunisie depuis deux jours, Aymen Smiri est mort mardi soir dans la Cité Intilaka, à l’ouest de la capitale Tunis, lors d’une traque des forces de l’ordre, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Ce dernier précise qu’il s’agissait du « cerveau » du double attentat perpétré jeudi dernier.

Des policiers sur les lieux de l’attentat qui a frappé le centre-ville de Tunis, jeudi 27 juin 2019 (image d’illustration). © Riadh Dridi/AP/SIPA

Des policiers sur les lieux de l’attentat qui a frappé le centre-ville de Tunis, jeudi 27 juin 2019 (image d’illustration). © Riadh Dridi/AP/SIPA

Publié le 3 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

« Le terroriste Aymen Smiri (23 ans), recherché par le ministère de l’Intérieur, a été abattu à la Cité Intilaka après avoir été poursuivi par les unités sécuritaires ce soir », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Dans une déclaration à la radio Express Fm, le porte-parole du ministère de l’intérieur, Sofiène Zaag, a indiqué que cette attaque n’est pas une opération terroriste ratée mais une opération sécuritaire « réussie ». « Le terroriste planifiait de s’exploser près d’agents sécuritaires ou dans une institution publique », a-t-il ajouté, expliquant la présence de la ceinture explosive.

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« Un dirigeant très actif et très dangereux »

Le porte-parole du ministère a ajouté sur la chaîne de télévision nationale Wataniya que le suspect avait activé une ceinture explosive au cours de l’opération de police. Il était le « cerveau » du double attentat de jeudi dernier à Tunis, lors duquel un policier est mort, a indiqué mercredi à l’AFP le ministère de l’Intérieur.

« Le terroriste Aymen Smiri était en relation avec le double attentat de jeudi, et les investigations ont prouvé qu’il était le cerveau de ces opérations. Il était un dirigeant très actif et très dangereux », a ajouté Sofiène Zaag.

Le groupe État islamique (EI), via son agence de propagande Amaq, citée par le Centre américain spécialisé dans la surveillance de la mouvance jihadiste (SITE), avait revendiqué l’attaque.

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