Mauritanie : libération des manifestants arrêtés lors des heurts post-électoraux

Les manifestants avaient été arrêtés lors des heurts qui ont éclaté à la suite de l’élection présidentielle du 22 juin, ayant abouti à la victoire dès le première tour de Mohamed Ould Ghazouani.

Dans un bureau de vote de Nouakchott, pour la présidentielle du 22 juin 2019. © REUTERS/Media Coulibaly

Dans un bureau de vote de Nouakchott, pour la présidentielle du 22 juin 2019. © REUTERS/Media Coulibaly

Publié le 3 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

« Plusieurs militants et dirigeants de l’opposition interpellés lors de ces événements ont été remis en liberté » mardi 2 juillet, a affirmé une source de sécurité, sans fournir de chiffre. Des militants et dirigeants de la coalition ayant soutenu la candidature du journaliste Baba Hamidou Kane, arrivé en quatrième position à la présidentielle du 22 juin, avec 8,7% des voix, figurent parmi les personnes libérées, a indiqué la même source, sans donner plus de détails.

Les autorités n’avaient pas fourni d’estimation du nombre de personnes arrêtées lors des premiers incidents post-électoraux. Mais selon l’opposition, plusieurs centaines de personnes avaient été interpellées.

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Inculpation de ressortissants ouest-africains

Les autorités avaient néanmoins fait état de la détention d’une centaine de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne voisins, notamment sénégalais et maliens. Des étrangers ayant pris part à ces heurts ont également été libérés et d’autres déférés et inculpés d’« atteinte à la sûreté de l’État », selon une source judiciaire.

Là encore, aucune précision n’a été fournie sur le nombre de ressortissants ouest-africains libérées et inculpés.

Ghazouani en France

Par ailleurs, le nouveau président Mohamed Ould Ghazouani a quitté la Mauritanie lundi soir pour la France pour des raisons privées, selon les médias locaux. Il succédera le 2 août à Mohamed Ould Abdelaziz, qui ne pouvait se représenter après deux mandats.

Les quatre candidats de l’opposition, qui continuent de contester l’élection de Ghazouani au premier tour, ont de leur côté affirmé dans un communiqué conjoint leur « disponibilité à contribuer à faire sortir le pays de la crise politique actuelle » par le dialogue.

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