Comptabilité macabre
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Le 17 octobre, 9 GIs et 1 marine ont été tués en Irak. Depuis le début du mois, le bilan des pertes américaines s’élève à 71 morts. À ce rythme, ce mois d’octobre 2006 a toute chance de rester dans les annales comme l’un des plus meurtriers, avec novembre et avril 2004 (respectivement : 137 et 135 morts). Au total, à en croire le Pentagone, 2 800 soldats américains ont trouvé la mort entre Tigre et Euphrate depuis le début de l’invasion, en 2003. Et 21 077 ont été blessés, dont près de la moitié (9 500) si gravement qu’ils sont incapables de retourner au combat. Ces chiffres catastrophiques inquiètent évidemment les républicains à l’approche des élections de la mi-mandat, début novembre. Mais le général Peter Pace, président du comité des chefs d’état-major, se veut rassurant : même si les escadrons de la mort continuent d’y sévir, la violence a diminué de 50 % dans près de 50 secteurs de Bagdad. Le Pentagone va-t-il pour autant réduire de 140 000 à 100 000 le nombre des soldats américains présents en Irak d’ici à la fin de l’année ? Rien n’est moins sûr.
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