Afrique : risque payant

Publié le 24 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

L’association regroupant tous les acteurs du capital-risque en Afrique tiendra sa 6e conférence annuelle à Dakar, du 5 au 7 novembre. Les soixante-dix-neuf membres d’Avca (African Venture Capital Association, www.avcanet.com) gèrent des actifs supérieurs à 6,8 milliards de dollars. Sur le continent, le capital-risque est un secteur en pleine expansion. En deux ans, ce sont près de 1 milliard de dollars qui ont été levés auprès d’investisseurs étrangers pour financer des participations en Afrique. Avec, à la clé, de belles réussites.
La cession de Celtel à l’opérateur koweïtien MTC pour 3,4 milliards de dollars a permis aux fonds Actis, EMP Africa, FMO, IFC et Zephyr de réaliser des gains considérables, jusqu’à vingt-cinq fois la mise. Avec cette opération, puis la vente de ses parts dans Orascom en Algérie, le fonds africain dédié aux infrastructures (AIG) a multiplié par quatre les sommes investies. Dans un entretien accordé au « Spécial finance » de Jeune Afrique (hors-série n° 13, octobre 2006), Barbara James, directrice générale de l’Avca, a déclaré : « Les capital-investisseurs cherchent à se diversifier hors d’Amérique latine et du Moyen-Orient, et l’Afrique présente d’immenses opportunités. » « Les pays francophones manquent toutefois d’un cadre réglementaire afin de récupérer leur retard sur les anglophones », tempère Gabriel Fal, patron de CGF Bourse au Sénégal et président du comité d’organisation de la conférence de l’Avca.

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