Wade et ses « enfants égarés »

Publié le 23 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Sous le feu nourri du front Siggil Sénégal, coalition de formations d’opposition réunies sous la même bannière du boycottage lors des législatives de juin, le président Abdoulaye Wade consulte ses proches sur la démarche à adopter. Réticent à l’idée de céder au diktat de Siggil Sénégal, qui proclame urbi et orbi qu’elle va le contraindre à dialoguer, Wade explore plusieurs hypothèses. Parmi celles-ci, une idée fait son chemin, qui consiste à reconstituer toute sa famille politique traditionnelle pour faire face aux assauts d’une opposition de plus en plus déterminée.
Depuis quelques jours, le Palais planche sur un appel du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) pour faire revenir dans la famille ses « fils égarés » : Idrissa Seck, établi en France depuis l’élection présidentielle de février 2007, Modou Diagne Fada, chef d’un groupe parlementaire après avoir conduit une coalition autonome lors des législatives, mais aussi le très rebelle Jean-Paul Dias. Wade ira-t-il jusqu’au bout d’une idée qui n’enchante guère certains membres de son parti ?

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires