Crise anglophone au Cameroun : pourquoi les sécessionnistes boudent la médiation suisse
Au sein du mouvement sécessionniste anglophone, le choix de la Suisse comme médiateur est loin de faire l’unanimité. À l’heure des derniers réglages avant les pourparlers prévus entre les différentes parties, Genève dénonce les manœuvres qui menacent la tenue de cette initiative, pourtant saluée par la communauté internationale.
![Un soldat du Bataillon d’intervention rapide (BIR), à) Buea, dans le Cameroun anglophone, en octobre 2018. Photo d’illustration. © REUTERS/Zohra Bensemra](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/06/25/2018-10-05t000000z_1032932475_rc1ca832dae0_rtrmadp_3_cameroon-election-security-1.jpg)
Un soldat du Bataillon d’intervention rapide (BIR), à) Buea, dans le Cameroun anglophone, en octobre 2018. Photo d’illustration. © REUTERS/Zohra Bensemra
S’achemine-t-on vers un retour à la case départ dans le processus de dialogue engagé entre le gouvernement camerounais et les sécessionnistes anglophones ? La volte-face affichée par certains acteurs de ce mouvement après l’officialisation de la médiation suisse laisse penser à cette possibilité.
Depuis quelques jours, les voix remettant en doute la neutralité du Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre), institution mandatée par les autorités suisses pour mener les pourparlers, se font de plus en plus entendre. Les griefs qui appuient cette position sont légion, mais la plupart se rapportent à une possible collusion entre Genève et Yaoundé.
Bien s’informer, mieux décider
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