UDP-Sidi : c’est fini
L’Union pour la démocratie et le progrès (UDP) a annoncé, le 17 juin, son retrait de la majorité présidentielle. Ce parti, qui occupe 3 sièges à l’Assemblée – sur un total de 95 – et compte 225 conseillers municipaux, avait rejoint le camp de Sidi Ould Cheikh Abdallahi en juillet 2006, quand ce dernier avait annoncé sa candidature à la présidentielle de mars 2007. Bien que figurant parmi les premiers soutiens du futur chef de l’État, l’UDP n’avait pas récolté le moindre maroquin lors de la constitution du premier gouvernement. Elle n’a guère été plus gâtée lors du remaniement de mai dernier. L’UDP s’est en effet vu proposer un secrétariat d’État, une offre vécue comme un affront par les cadres de la formation et sa présidente, Naha Mint Mouknass – fille de Hamdi Ould Mouknass, fondateur de l’UDP et ministre des Affaires étrangères sous Ould Taya -, quand, à la faveur d’une politique d’ouverture, deux partis d’opposition, le Rassemblement national pour la démocratie et le développement (RNDD) et l’Union des forces de progrès (UFP), ont obtenu respectivement deux et trois ministères. Cette fois, c’en était trop Reste à savoir quelle ligne adoptera l’UDP : opposition ou stratégie du « ni-ni » ?
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