Trois escrimeurs aux jeux Olympiques de Pékin
Publié le 23 juin 2008 Lecture : 1 minute.
Les escrimeurs Mamadou Keïta (23 ans), Nafi Touré (36 ans) et Abdoulaye Thiam (24 ans) représenteront le Sénégal aux jeux Olympiques de Pékin, du 9 au 24 août prochain. Encore peu connus du grand public sénégalais, ils se sont pourtant déjà fait un nom sur les pistes africaines. Mamadou Keïta, qui pratique cette discipline depuis seulement trois ans, a remporté deux médailles d’or lors des championnats d’Afrique d’escrime et des épreuves de qualifications pour les J.O., organisées à Casablanca (Maroc) en avril dernier. Nafi Touré, également médaillée d’or lors de ces compétitions, est pour sa part la première femme d’Afrique subsaharienne à accéder au rang de maître d’armes. Quant au troisième, il est passé en quatre ans de la 238e à la 78e place au classement mondial.
Le Sénégal est l’un des rares pays de la sous-région où l’escrime connaît une évolution constante depuis 1999, année de la création de l’École internationale de maîtres d’armes (Eima). Il existe aussi une fédération regroupant quelque 200 membres. « Surtout des jeunes de 12 à 20 ans », indique Cécile Faye, secrétaire permanente de la Fédération sénégalaise d’escrime (FSE) et directrice de l’Eima. Huit pays africains parmi lesquels l’Afrique du Sud et le Burkina, avec Julien Ouédraogo, un athlète formé à Dakar, participeront aux épreuves d’escrime à Pékin. Le Maghreb sera particulièrement bien représenté avec plus d’une dizaine d’escrimeurs dans les différentes catégories (sabre, épée et fleuret). Pour la première fois également, un arbitre international sénégalais dans cette discipline, Pape Touré, prendra part à des J.O.
Malgré une première participation infructueuse du Sénégal aux olympiades d’Athènes en 2004, Mamadou, Nafi et Abdoulaye ont reçu un soutien financier du ministère des Sports ainsi que du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) pour leur préparation et leurs déplacements.
