Efforts non récompensés
L’assainissement du climat politique et les réformes économiques en Centrafrique n’ont pas donné les résultats escomptés sur le plan de l’aide internationale. « Huit mois après les promesses qu’ils ont faites à Bruxelles, la plupart des bailleurs de fonds tardent à joindre le geste à la parole », constate, avec amertume, le ministre d’État chargé du Plan, de l’Économie et de la Coopération, Sylvain Maliko. Le taux de croissance économique se redresse légèrement à 5 % en 2008, contre 4 % en 2007, malgré le renchérissement de l’énergie et des produits alimentaires (la Centrafrique étant un pays enclavé, les coûts sont encore plus élevés). Évalués à 1,5 milliard de dollars pour la période 2008-2011, les besoins sont couverts seulement à 30 % grâce aux apports de la France, de l’Union européenne et de la Banque africaine de développement.
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