Ambassade à hauts risques

Publié le 23 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Appelé à l’Élysée pour coordonner les services de renseignements (voir p. 60), l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, sera remplacé par Xavier Driencourt, 54 ans, actuellement directeur général de l’administration au ministère des Affaires étrangères. Contrairement à son prédécesseur, celui-ci n’a guère servi à l’étranger – si ce n’est en Malaisie, où il a été ambassadeur de 1998 à 2002 et n’a pas d’expérience approfondie du monde arabe. Le moment est pourtant particulièrement crucial. Plusieurs attentats en Algérie ont visé des intérêts et des ressortissants français, tandis que le président Bouteflika hésite à participer pleinement au projet d’Union pour la Méditerranée – condamné par le Libyen Kadhafi – que Nicolas Sarkozy compte lancer officiellement le 13 juillet, à Paris.
Énarque, Xavier Driencourt a, en revanche, une bonne connaissance des aspects politiques de la diplomatie pour avoir été, pendant quatre ans, l’un des collaborateurs d’Alain Juppé au Quai d’Orsay puis à Matignon.
Au même moment, Alain Leroy, chargé de piloter le projet UPM à l’Élysée, va quitter ses fonctions pour aller remplacer à New York son compatriote Jean-Marie Guéhenno, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, qui part à la retraite.

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