Cevital obtient le feu vert pour une cimenterie géante à Constantine
Le groupe Cevital a obtenu l’autorisation du Conseil national de l’investissement (CNI) algérien pour sa cimenterie dans la wilaya de Constantine. Cette usine devrait produire 8 millions de tonnes de ciment par an et employer directement 750 personnes.
Issad Rebrab est le patron du groupe Cevital, présent dans une dizaine de secteurs en Algérie. © Bruno Levy/Africa CEO Forum
Publié le 24 juillet 2014 Lecture : 1 minute.
Voilà qui devrait remonter un peu le moral d’Issad Rebrab, quelques jours seulement après l’incendie qui a ravagé l’usine d’électro-ménager Samha Samsung de son groupe à Sétif. Celui qui avait claqué la porte du Forum des chefs d’entreprises (FCE) algérien en mai dernier, en fustigeant les blocages administratifs auxquels ses initiatives étaient confrontées, devrait se réjouir de voir un de ses projets, et pas des moindres, aller de l’avant.
Un projet ambitieux
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Ciment : poussée de production
Le groupe Cevital a obtenu l’autorisation du Conseil national de l’investissement (CNI) algérien pour sa cimenterie dans la Wilaya de Constantine, rapporte le quotidien algérien El Watan, citant Issad Rebrab. Il s’agit d’un projet industriel conséquent visant à produire 8 millions de tonnes de ciment par an. Sa construction devrait s’étaler sur 42 mois.
Le patron du groupe Cevital a annoncé vouloir écouler la moitié de sa production sur le marché local et consacrer l’autre à l’export. L’usine sera alimenté par Cevital Minerals. La filiale minière de Cevital a obtenu pour 3 milliards de dinars (environ 37,6 millions de dollars) en fin d’année dernière la licence d’exploitation des gisements de calcaire et d’argile de Constantine.
L’Algérie, d’importateur à exportateur
La consommation actuelle du pays est estimée 21 millions de tonnes et le groupe estime qu’elle pourrait monter à 30 millions à l’horizon 2020-2022. Avec des capacités de production de 19 milliards, l’Algérie est actuellement importateur. Avec des projets tels que ceux de Cevital à El Khroub et de Cilas (co-entreprise entre l’algérien Souakri et le français Lafarge) à Bouira, l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPN), estime que le pays deviendra largement exportateur d’ici à l’horizon 2020.
