Un ancien de l’Opep

Publié le 23 juin 2003 Lecture : 1 minute.

Le 1er mars 2000, M’barek Echamekh (53 ans) avait été nommé à la tête du gouvernement à l’issue d’une sorte de révolution de palais. Furieux de l’échec des privatisations et de la politique d’ouverture aux investissements étrangers, Mouammar Kadhafi avait en effet décidé de dissoudre la plupart des ministères ! Trois ans après, le constat n’a pas changé. Et Echamekh fait, à son tour, ses valises…
Chokri Ghanem (60 ans), le nouveau Premier ministre, a sur ses prédécesseurs l’avantage de mieux maîtriser les questions économiques : c’est un pur produit des universités américaines, celle de Boston, en l’occurrence. Né le 9 octobre 1942, il entre à l’âge de
21 ans au ministère de l’Économie pour diriger le département des affaires américaines et européennes. Il n’y restera pas longtemps. Deux ans plus tard, il est remercié et se retrouve dans un placard : traducteur à l’agence de presse officielle. Il en sort après l’arrivée au pouvoir de Kadhafi (1969). Très vite, il prend en charge les questions
pétrolières : marketing, conseil En 1975, il est nommé ministre du Pétrole à titre intérimaire, mais ne sera pas confirmé dans son poste. Du coup, il décide de poursuivre ses études, à Londres.
En 1993, on le retrouve à Vienne (Autriche), au siège de l’Opep, où il travaille comme chercheur. Cinq ans plus tard, il assure l’intérim du secrétaire général adjoint. Kadhafi le remarque à nouveau et, en 2001, lui confie le portefeuille du Commerce et de l’Économie. On connaît la suite

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