Téléréalité : polémique africaine

Publié le 23 juin 2003 Lecture : 1 minute.

Il est jeune, beau et musclé. Son plat préféré ? Les sushis japonais. Son héros ? Son père. Depuis le 24 mai dernier, 20 millions de téléspectateurs africains observent Stefan le Namibien sur le petit écran dans Big Brother Africa, l’émission sud-africaine qui en est à sa troisième saison. Comme Nice People, sa petite soeur française, qui rassemble des candidats originaires de toute l’Europe, Big Brother Africa se veut un élément fédérateur. Enfermés pendant deux mois dans une villa près de Johannesburg, une Sud-Africaine, un Tanzanien, un Zambien, une Zimbabwéenne, une Angolaise, un Malawite, une Botswanaise, un Ougandais, un Nigérian, un Ghanéen, et Stefan le Namibien sont filmés 24 heures sur 24 par une vingtaine de caméras.
Le challenge : être cool et sympa pour que le public vote pour vous. La cagnotte : 100 000 dollars. Jusque-là, rien de très original, juste la énième version d’un concept de téléréalité déjà utilisé presque dans le monde entier. Mais voilà, le candidat favori du public, c’est Stefan, le Namibien. Et Stefan, il est blanc… Sur le site de la NBC, nombre de Namibiens ont exprimé qu’une personne blanche ne pouvait pas représenter la nation. Le beau aux yeux verts soupçonnait-il en s’inscrivant au jeu que sa blondeur provoquerait une telle polémique ? On doute que celui dont le mot d’ordre est « l’amour peut ouvrir le coeur des hommes » ait réfléchi à cela…

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