Rencontre américano-africaine

Deux mille participants, dont le président Bush, sont attendus cette année à la quatrième édition du sommet organisé par le Corporate Council on Africa.

Publié le 23 juin 2003 Lecture : 2 minutes.

Le US-Africa Business Summit se tiendra du 24 au 27 juin à Washington, à l’initiative du Corporate Council on Africa (CCA). Quatrième du nom, ce sommet réunit tous les deux ans des acteurs économiques africains et américains pour tenter d’améliorer les relations commerciales et d’investissement entre le continent et les États-Unis.
Environ deux mille participants sont attendus cette année, dont la moitié en provenance d’Afrique. « Je suis satisfait, car cette année, nous avons réussi à faire venir beaucoup de monde, et surtout à réunir les représentants du secteur privé et les institutionnels, explique Stephen Hayes, président du CCA. Il faut améliorer les partenariats publics-privés si nous voulons faire des affaires en Afrique. Les Français et les Chinois le font déjà très bien, mais nous, aux États-Unis, nous n’avons pas encore atteint ce stade. J’espère que ce sommet nous permettra d’aller de l’avant. »
La présence d’une forte délégation de l’administration américaine, aux côtés des seize chefs d’État ou de gouvernement africains qui feront le voyage (dont les présidents du Sénégal, du Mali, du Cameroun, de l’Ouganda), est de bon augure. George W. Bush lui-même est attendu pour parler des relations entre l’Afrique et les États-Unis (il évoquera sans doute sa prochaine tournée sur le continent). Colin Powell, le secrétaire d’État, donnera une conférence, ainsi que Donald Evans, le secrétaire au Commerce, et Robert Zoellick, le représentant au commerce. « Je ne me souviens pas avoir vu ces quatre acteurs clés de l’économie se déplacer en même temps, note Hayes. C’est un signe de l’intérêt croissant de l’Amérique envers l’Afrique. »
Les conférences et la soixantaine d’ateliers prévus évoqueront quasiment tous les secteurs d’investissement (et pas seulement le pétrole, souligne Hayes), ainsi que les grands cadres économiques, comme le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) ou la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa). Mais le sommet est surtout destiné à réunir des acteurs géographiquement éloignés et à créer un réseau durable.

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