Qui sont les combattants des FDLR ?
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Les rebelles hutus présents en RDC ne sont pas tous d’ex-génocidaires. À l’inverse, tous les exilés rwandais qui ont pris part au génocide ne sont pas établis dans l’est de la RDC : certains sont aujourd’hui réfugiés à Kinshasa ou au Katanga, mais aussi au Congo-Brazzaville, en Centrafrique ou en Zambie. Ceux qui, en revanche, se trouvent bel et bien sur le théâtre des opérations militaires sont alliés aux rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui, eux, ne peuvent être systématiquement assimilés aux artisans du génocide.
Lesdites FDLR sont loin d’être homogènes. Elles comprennent essentiellement :
1. des membres des ex-FAR et des milices interahamwes qui ont participé au génocide de 1994 ;
2. des ex-FAR qui n’ont pas participé aux massacres ;
3. des recrues « post-génocide » passées par les camps de réfugiés en Tanzanie et au Zaïre, entre 1994 1996, et qui constituent aujourd’hui le gros des troupes
Le 30 septembre 2000, les troupes de l’Armée de libération du Rwanda (Alir), composées d’ex-miliciens hutus, ont été fondues dans les FDLR. Actuellement, ces dernières se répartissent en deux divisions, placées sous le commandement du chef d’état-major Paul Rwarakabije. La première est déployée au Nord-Kivu et compte environ 8 000 hommes. La seconde dispose, au Sud-Kivu, d’un effectif compris entre 7 000 et 14 000 hommes.
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