Offshore profond : le Gabon choisit ses sept favoris

Le Gabon a arrêté la liste des sept compagnies pétrolières en pole position pour l’attribution de neuf nouveaux permis d’exploration en offshore profond. Shell et Total figurent en seconde partie de tableau.

Une plateforme de Total au large des côtes gabonaises. © Dufour Marco/Total

Une plateforme de Total au large des côtes gabonaises. © Dufour Marco/Total

Publié le 23 juillet 2014 Lecture : 2 minutes.

Le feuilleton de l’attribution des nouveaux permis d’exploration dans l’offshore profond gabonais approcherait-il enfin de sa conclusion ? Lancé en 2010, ce processus a connu une accélération en octobre 2013 avec la finalisation de la « phase technique » de l’attribution de treize nouveaux blocs à un groupe de onze sociétés pétrolières. En mai dernier : nouvelle avarie, le gouvernement retire les permis concédés à trois des entreprises sélectionnées en raison de leurs « capacités d’investissement » inadéquates.

Signature des contrats

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Libreville semble cette fois déterminé à conclure ce processus, une fois pour toutes. Étienne Ngoubou, le ministère gabonais du Pétrole, vient d’inviter sept compagnies pétrolières au round final des négociations pour l’attribution définitive de neufs permis d’exploration du « deep offshore » et la signature « aussi vite que possible » des contrats d’exploration et de partage de production, rapporte l’agence Reuters.

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Il s’agit des britanniques Impact Oil & Gas et Ophir, du franco-anglais Perenco, des américains ExxonMobil et Marathon, de l’espagnol Repsol et du malaisien Petronas, selon un communiqué signé par le ministre, cité par l’agence de presse.

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Droit réservé

Le communiqué rapporte que Cobalt, Noble, Royal Dutch Shell et Total ont été moins bien classés dans la hiérarchie des entreprises retenues. Le ministre a précisé qu’il se réservait toutefois le droit d’entrer en négociation avec elles si les discussions avec les groupes de premier plan se révélaient peu satisfaisantes, indique la même source.

Les appels d’offres pour huit blocs supplémentaires prévus au départ n’ont, selon le communiqué, « pas répondu aux attentes de la République du Gabon ».

Un porte-parole du groupe Total, contacté par l’agence de presse, a indiqué que le producteur français comptait entrer en discussions avec le gouvernement pour un de ces blocs, baptisé F15.

Le groupe français avait été réinvité d’urgence à la table de négociation, en mai dernier, lors du retrait des permis attribués à Noble Energy, Cobalt International Energy et Elenilto.

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