Ebola en RDC : la réorganisation de la riposte ouvre la voie à l’utilisation d’un nouveau vaccin

L’utilisation d’un second vaccin expérimental, un temps écartée par les autorités, est de nouveau envisagée. La solution, défendue par le Pr. Jean-Jacques Muyembe Tamfum, qui vient d’être nommé à la tête du comité d’experts placé sous l’égide direct de Félix Tshisekedi, avait été bloquée par le ministre de la Santé, le Dr. Oly Ilunga Kalenga. Celui-ci vient de démissionner.

Dans un centre de traitement d’Ebola, à Beni, le 13 juillet 2019. © Jerome Delay/AP/SIPA

Dans un centre de traitement d’Ebola, à Beni, le 13 juillet 2019. © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 22 juillet 2019 Lecture : 4 minutes.

La RDC va-t-elle finalement avoir recours à un second vaccin, préventif celui-là, alors que la solution avait jusque-là été écartée par le ministère de la Santé ? C’est ce que laisse augurer les changements radicaux opérés en quelques heures dans la conduite de la stratégie des autorités congolaises. Face à la propagation de l’épidémie d’Ebola dans l’Est, et quelques jours après l’annonce de l’OMS de déclencher l’« urgence de santé publique de portée internationale », Félix Tshisekedi a en effet voulu reprendre les choses en main.

Samedi, la présidence a annoncé la création d’un comité d’experts chargé de conduire la riposte anti-épidémie d’Ebola, placé sous la supervision directe du chef de l’État. Dirigé par le Pr. Jean-Jacques Muyembe Tamfum, directeur de l’Institut national de recherche biomédicale de la RDC (INRB), ce comité est chargé d’assurer la mise en œuvre, de la coordination et de l’évaluation des mesures déployées face à la propagation de la maladie.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Ebola en RDC : Félix Tshisekedi prend les commandes de la « riposte »

Ebola en RDC : l’OMS déclare l’état d’« urgence » sanitaire mondiale

Contenus partenaires