Ils ont dit

BLAISE COMPAORÉ
Président du Burkina Faso
■ Les subventions américaines aux producteurs de coton dépassent à elles seules de 60 % le Produit national brut de mon pays.

YVES MICHAUD
Philosophe français
■ Je suis toujours ému de voir une femme qui se remaquille à la fin d’un repas dans un restaurant. C’est comme si elle se recomposait, après avoir subi les ravages de la nature.

GEORGE WALKER BUSH
Président des États-Unis
■ Le processus de démocratisation de l’Iran doit venir des Iraniens, mais on pourra les aider.

FRANÇOIS CHENG
Romancier, poète, spécialiste de la peinture et de la calligraphie chinoise, reçu à l’Académie française le 19 juin 2003
■ La langue française m’a conféré cette aptitude à repenser le tout, à transmuer ce tout en un lucide acte de re-création. Loin de me couper de mon passé, elle l’a pris en charge.

ROBERT LITTELL
Écrivain américain
■ La guerre froide est historiquement morte. Mais pas la mentalité qu’elle a suscitée : cette idée qu’on ne peut compter sur le plan mondial que si l’on est une grande puissance militaire.

DR ABDULHAI ELAHI
Corédacteur de la nouvelle Constitution afghane et ex-conseiller du commandant Massoud
■ Sous l’influence des Soviétiques, les femmes afghanes ont été trop libres, ce qui a conduit la société à la débauche. C’est pourquoi, dans la future République islamique, il ne serait pas bon d’aller trop loin dans l’émancipation des femmes.

LAURENT FABIUS
Député du Parti socialiste français
■ En France, il y a deux choses que l’on ne pardonne pas : l’échec et le succès.

EVA JOLY
Ancienne juge d’instruction
française
■ L’administration est indifférente à tout, sauf à sa propre tranquillité.

GABRIEL GARCÍA MÁRQUEZ
Écrivain colombien
■ Il est impossible d’imaginer la fin de la violence en Colombie sans l’élimination du trafic de drogue. Il est impossible d’imaginer la fin de ce trafic sans la législation de la drogue, car plus celle-ci est interdite, plus le trafic prospère.