Soudan : un général arrêté après le « coup d’État » déjoué du 11 juillet

Une série d’arrestations a suivi le « coup d’État » déjoué du 11 juillet dernier. Parmi les personnes arrêtées figurent un général, plusieurs membres du Service national de renseignement et de sécurité (NISS) ainsi que des dirigeants politiques.

Des militaires soudanais, à Khartoum le 9 avril 2019 (illustration). © AP/SIPA

Des militaires soudanais, à Khartoum le 9 avril 2019 (illustration). © AP/SIPA

Publié le 25 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

Le général Hachim Abdel Mottalib, chef d’état-major des armées, plusieurs agents du NISS, des dirigeants de mouvements islamistes et du Parti du Congrès national de l’ex-président Omar el-Béchir, destitué le 11 avril, ont été arrêtés, ont indiqué les militaires dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle SUNA.

Le 11 juillet, une «tentative de coup d’Etat» a été déjouée au Soudan, avait annoncé le même jour le Conseil militaire. Cette instance – au pouvoir après un coup d’Etat le 11 avril ayant mené à la chute de Omar el-Béchir – avait alors précisé que 12 officiers, dont cinq à la retraite, avaient été arrêtés.

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Finalisation de l’accord

Mercredi, les militaires ont indiqué que les détenus seront interrogés et présentés devant la justice pour avoir « aidé le retour au pouvoir de l’ancien régime du Parti du Congrès national», selon le communiqué cité par SUNA. Nouvellement nommé chef d’état-major des armées, le général Mohamed Othman al-Hussein a confirmé ces arrestations lors d’une allocution à la télévision d’Etat.

L’échec du « coup d’État » le 11 juillet était intervenu alors qu’une rencontre entre des représentants du Conseil militaire et des meneurs de la contestation se tenait à Khartoum, pour finaliser les termes d’un accord sur la transition.

Le 17 juillet, une « déclaration politique » a été conclue entre les deux camps, entérinant le principe d’un partage du pouvoir pendant la future période de transition. Elle prévoit la création d’un « conseil souverain », instance chargée de gérer la transition politique du pays, fixée d’une durée de trois ans.

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