Tunisie : le président Béji Caïd Essebsi est décédé

La présidence a annoncé ce jeudi le décès du président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi. Il avait été hospitalisé mercredi soir.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, vendredi 5 juillet 2019 à Tunis. © Facebook/Présidence Tunisie

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, vendredi 5 juillet 2019 à Tunis. © Facebook/Présidence Tunisie

Publié le 25 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, décédé jeudi 25 juillet 2019 à Tunis. © Facebook.com/Presidence.tn
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Béji Caïd Essebsi, un destin tunisien

Le président Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet 2019 à l’hôpital militaire de Tunis, à l’âge de 92 ans. Premier chef de l’État tunisien à mourir en exercice, mais aussi premier président démocratiquement élu après la révolution de 2011, il n’a pu achever un mandat « progressiste » au bilan contesté, plongeant le pays dans l’incertitude avec une probable perturbation du calendrier électoral de l’automne.

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Le président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi est décédé ce jeudi à l’âge de 92 ans, a annoncé la présidence en milieu de matinée. Il est mort à 10 h 25, ce jeudi matin, à l’hôpital militaire de Tunis, selon le communiqué.

L'annonce de la mort du président tunisien Béji Caïd Essebsi, le 25 juillet 2019. © DR / présidence de la République / Tunisie

L'annonce de la mort du président tunisien Béji Caïd Essebsi, le 25 juillet 2019. © DR / présidence de la République / Tunisie

Il avait été hospitalisé mercredi soir, sans que les soins prodigués ne parviennent à améliorer son état de santé. Dès ce jeudi matin, la panique et diverses informations circulaient sur l’évolution de son état de santé avant que la présidence n’annonce officiellement son décès. En début de matinée, avant que l’information ne soit officiellement confirmée, Hafedh Caïd Essebsi, fils du président défunt, avait publié sur sa page Facebook une simple photo de ce dernier, faisant un signe d’au revoir de la main, sans commentaire.

La photo de Béji Caïd Essebsi, publiée ce jeudi 25 juillet par son fils, Hafedh Caïd Essebsi. © DR / Copie d’écran Facebook

La photo de Béji Caïd Essebsi, publiée ce jeudi 25 juillet par son fils, Hafedh Caïd Essebsi. © DR / Copie d’écran Facebook

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En cas de vacance définitive, l’intérim de la présidence est assuré par le président du Parlement. Une réunion de la Cour constitutionnelle est cependant indispensable pour constater la vacance et officialiser l’intérim « pour une période de quarante-cinq jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus ». Or cette instance n’est toujours pas installée.

« Grave malaise » en juin

Le 27 juin dernier, le chef de l’État tunisien avait été hospitalisé en urgence à l’hôpital militaire de Tunis suite à un « grave malaise ». Son hospitalisation avait un temps laissé planer le doute quant à la convocation à temps du corps électoral.

Les délais avaient finalement été respectés, Caïd Essebsi ayant signé vendredi 5 juillet – soit un jour avant la date butoir – , le décret appelant les électeurs tunisiens aux urnes pour les scrutins législatifs du 6 octobre et présidentiel du 17 novembre.

Lors de son premier entretien avec Béji Caïd Essebsi (BCE) après son hospitalisationle chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait abordé avec lui la question de la vacance du pouvoir, afin de négocier les termes de son retrait. « Compromis, oui, mais compromission, jamais », aurait alors déclaré BCE, selon ses proches, avant de mettre fin à la rencontre, refusant de négocier plus avant la vacance proposée par le chef du gouvernement.

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