Routes marocaines à hauts risques

Publié le 23 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Malgré une énergique campagne de sensibilisation et de prévention, les chiffres de la mortalité sur les routes au Maroc sont toujours aussi édifiants. Ceux de 2004 viennent d’être publiés par la Direction des routes et de la sécurité routière, qui relève du ministère de l’Équipement et du Transport : plus de 51 687 accidents de la circulation, 84 044 victimes dont 3 894 morts ; une augmentation de 0,4 % par rapport à 2003. La même direction ajoute que les régions qui ont enregistré les plus forts taux d’augmentation des accidents sont celles de Marrakech (20,7 %) et du Grand-Casablanca (9,2 %).

En avril 2004, le ministère de l’Équipement et du Transport a mis en place un « Plan intégré d’urgence de sécurité routière » (PSIU), dont l’objectif est de limiter les conséquences d’un phénomène de plus en plus inquiétant au Maroc. Mais les données qui viennent d’être publiées semblent montrer que cette initiative n’a pas eu d’effets marquants. Selon le rapport de la Direction des routes et de la sécurité, le vieillissement du parc automobile serait un facteur aggravant. À ce niveau aussi, les chiffres sont éloquents : plus de 49 % des véhicules accidentés en 2004 ont plus de 10 ans, et 34 % ont plus de 15 ans. Conscients de la situation, les responsables du ministère de l’Équipement comptent renforcer la campagne de sensibilisation, notamment dans les régions dites « à hauts risques ». Résultat dans un an.

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