Projet touristique colossal à Rabat
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Il y a un an, le 19 mai 2004, le roi Mohammed VI lançait, sur la vallée du Bouregreg, le fleuve séparant les villes de Rabat et Salé, un projet colossal : la construction d’un port de plaisance dans l’estuaire, accompagné d’un complexe hôtelier, de zones d’activités commerciales, d’une technopole, d’une cité sportive et d’un palais des congrès. Et, pour les loisirs nautiques, un grand plan d’eau est également prévu, ainsi que des quais pour les promenades le long des berges du fleuve. Le coût global de ce projet baptisé Amwaj (« Vagues » en arabe) était évalué à 2,5 milliards de dollars.
Le 17 mai 2005, c’est-à-dire un an après l’inauguration royale, un consortium de trois entreprises se voit confier le projet qui vise, notamment, l’aménagement d’une vallée abritant « un site exceptionnel […] pétri d’histoire », selon le roi. Parmi elles, une société des Émirats arabes unis, le « comité émirati de l’entreprise Dubaï International Properties ». Le côté marocain est représenté par Sabr Aménagement et la Caisse de dépôt et de gestion.
Le projet Amwaj créera entre 30 000 et 40 000 emplois directs et sera réalisé en deux ans. Ceux qui l’ont conçu souhaitent ainsi promouvoir l’activité touristique et économique dans la capitale administrative du Maroc, et particulièrement à proximité de la nécropole de Chellah. Surplombant la vallée, face au Bouregreg, elle a été construite par les Mérinides au XIIIe siècle sur les ruines d’une cité romaine. Elle est aujourd’hui une destination très prisée par les touristes.
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