L’État de l’Afrique 2005 : encore mieux
Publié le 24 mai 2005 Lecture : 3 minutes.
Devinette. Qu’est-ce qui contient autant sinon plus d’informations sur l’Afrique qu’une encyclopédie, tout en étant beaucoup plus pratique à emporter avec soi ? « Internet » pourrait être la réponse à la première partie de l’énigme, mais pas à la seconde. Les technologies qui permettent réellement d’utiliser le réseau informatique mondial depuis n’importe quel endroit de la planète ne sont pas encore tout à fait au point. En outre, même les plus persévérants des internautes conviendront que le Web n’est pas l’outil idéal pour obtenir rapidement une vision synthétique, et surtout fidèle, de l’actualité politique et économique du continent. Un journal, alors ? C’est en effet de cela qu’il est question, mais pas n’importe lequel. Si Jeune Afrique/l’intelligent est bien « le » magazine francophone le mieux documenté sur les questions africaines, pour ne pas dire le seul, le simple fait qu’il paraît toutes les semaines le rend bien lourd pour qui souhaite un condensé de l’actualité sur une longue période. À 145 grammes en moyenne par numéro, la collection annuelle pèse plus de 7 kg !
Trêve de plaisanteries. Nos lecteurs les plus fidèles l’auront compris, c’est de L’État de l’Afrique 2005 qu’il s’agit. Ce nouveau hors-série de J.A.I. vient d’arriver dans les kiosques où l’on peut lui souhaiter de connaître le même succès que son prédécesseur, et premier du genre, paru il y a un an : plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires papier et 15 000 cédéroms (compatibles PC et Mac) écoulés. Seulement, pourrait-on dire : à peine gravée, la version électronique a disparu de nos armoires et nous nous préparons à doubler la mise pour l’édition 2005 (le cédérom sera disponible mi-juin).
Puisque nous sommes dans les chiffres, en voici quelques autres : 262 pages, 170 cartes, courbes et tableaux, sans oublier 53 drapeaux, autant que de pays traités dans l’ouvrage. Trente journalistes ont écrit près de deux cents textes, articles ou encadrés, et onze personnalités en vue ont signé des tribunes. Citons, entre autres, le président de la Commission de l’Union africaine, le directeur du Projet du millénaire des Nations unies, le directeur général du Fonds monétaire international ou le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Cette édition 2005 reprend les bonnes recettes de la précédente tout en les améliorant. Un peu comme en gastronomie – les grands chefs vous le diront : un met raffiné s’obtient en ajoutant un peu d’invention à un produit déjà succulent. Accompagnés de fiches signalétiques réunissant les données de base (histoire, démographie, économie), les articles consacrés aux 53 pays africains se sont étoffés, ce qui permet un traitement plus approfondi de la situation de chacun. Au fil des pages, un texte vient illustrer le propos : portrait d’un chef d’État, éclairage sur une question économique ou sociale. La première partie du hors-série donne une photographie générale du continent à la fois plus dynamique et plus fouillée. Partant de rien l’année dernière – car un tel document n’existe nulle part ailleurs, faut-il le rappeler -, le panorama avait été volontairement limité à la politique et à l’économie. Le sommaire de L’État de l’Afrique est désormais élargi aux sujets de société, alors que des pages de photos résument l’année africaine écoulée en images parfois saisissantes.
Au total, L’État de l’Afrique 2005 réussit à réunir en un seul ensemble des informations ailleurs éparses et traitées soigneusement par des professionnels avertis, puisqu’ils sont nos collaborateurs réguliers. Devenu annuel, ce hors-série vit et évolue désormais avec son temps, tout comme les entreprises, l’opinion publique ou les relations internationales. Il rejoint Les 200 (premières banques africaines) et Les 500 (consacré aux entreprises du continent) sur les bureaux ou dans les attachés-cases de celles et ceux qui s’intéressent à l’Afrique et veulent la connaître sérieusement.
