Égalité des sexes et compétitivité

Publié le 24 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Le forum de Davos (World Economic Forum) a rendu public, le 16 mai, un rapport qui passe au crible l’inégalité entre les sexes dans 58 pays, dont 30 membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et 28 nations émergentes. Les auteurs ont mis en place un indice – le premier du genre – permettant de mesurer le fossé entre hommes et femmes sur la base de cinq critères : niveau des salaires, accès au marché du travail, représentation dans les organes décisionnels, accès à l’éducation et à la santé.

Premier enseignement : « aucun pays n’est encore parvenu à éliminer les inégalités entre les sexes », pas même les cinq premiers du classement (Suède, Norvège, Islande, Danemark et Finlande), tous nordiques. Au nombre des « grands » retardataires : les États-Unis (17es), la Suisse (34e), le Japon (38e), l’Italie (45e) et la Grèce (50e).

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Sur le continent et au Moyen-Orient, du fait de l’indisponibilité des données, seuls six pays ont été pris en considération : Afrique du Sud (36e), Israël (37e), Zimbabwe (42e), Jordanie (55e), Turquie (57e) et Égypte (58e). Mention spéciale pour la Jordanie, qui arrive 32e en termes d’accès au marché du travail.

Soulignons que les cinq pays nordiques, où les discriminations entre les sexes sont les moins prononcées, sont également ceux dont l’économie est la plus compétitive à l’échelle mondiale. Ce n’est certainement pas le fruit du hasard.

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