Compétitivité : la faute au fisc ?

Publié le 24 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Plus la taxation est forte, moins l’économie serait compétitive. Voire. L’Institut international de management pour le développement (IMD) démontre en effet que ce lien de cause à effet n’est pas toujours évident. Dans un rapport paru le 12 mai (voir www.imd.ch), la célèbre école de Lausanne estime que la politique fiscale ne saurait se substituer à une politique compétitive. Les pays qui croient le contraire, notamment ceux de l’Europe de l’Est et du Maghreb, doivent savoir qu’il leur faut ajouter les « bons ingrédients » : performance économique, efficacité gouvernementale, environnement des affaires, qualité des infrastructures… Au total, elle dresse une liste de 314 critères et limite malheureusement son champ d’investigation à soixante pays, dont un seul africain, l’Afrique du Sud. Les États-Unis sont, aux yeux de l’IMD, les seuls à cumuler les avantages d’une faible fiscalité et d’un bon climat économique. Ils décrochent une note de 100 sur 100, suivis par Hong Kong, avec 93,1 points, l’Islande, le Canada… La France arrive à la 30 e place (64,2 points) et l’Afrique du Sud à la 46e avec tout juste 52 points. Mais la nation Arc-en-Ciel fait mieux que la Turquie (48e ), l’Italie (53e ), le Mexique (56e ) ou le Venezuela (60e ).

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