Vers une reprise de l’aide

Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Lomé mise sur une reprise de la coopération internationale dans la perspective des élections législatives du 24 juin. Cette étape est considérée par les bailleurs comme la dernière condition avant une reprise progressive de l’aide, suspendue depuis le début des années 1990. Le Togo affiche l’un des plus faibles ratios d’aide publique au développement rapporté au nombre d’habitants, soit 10 dollars par an. « La machine se remet en route pour ne pas perdre de temps en juin. Les experts étrangers multiplient actuellement les missions afin de cibler les priorités », explique le ministre de l’Économie et du Développement, Daniel Koboè Kloutse. En première ligne, « la France a toujours manifesté son intérêt pour le Togo, qui a stimulé celui des autres bailleurs durant les moments de solitude », selon l’expression de l’ambassadeur français Alain Holleville. En 2006, Paris a versé une aide budgétaire de 2,5 millions d’euros (1,6 milliard de F CFA), utilisés pour rembourser les arriérés dus aux planteurs de coton. Une deuxième tranche similaire est attendue dans les prochaines semaines. Après la signature, au début du mois, de deux conventions d’un montant total de 11,85 millions d’euros pour notamment l’assainissement de la ville de Lomé, les engagements de l’Agence française de développement (AFD) s’élèvent à près de 33 millions d’euros. Quant à l’Union européenne, elle s’apprête à accorder un nouveau financement de 18 millions d’euros, dont 13,5 millions affectés à des travaux de voirie.

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