Solid’air

Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Chaque fois qu’un voyageur s’envole vers une ville européenne il offre, grâce à une taxe prélevée sur son billet d’avion, 1 euro à la lutte contre le paludisme, le sida et la tuberculose. Et lorsqu’il emprunte un vol international, sa contribution est de 4 euros. Lancée par une quarantaine de pays, l’initiative Unitaid garantit l’achat durable de médicaments. Le dispositif, inauguré par les présidents brésilien et français, Luiz Inácio Lula da Silva et Jacques Chirac, à l’occasion de la Conférence qui s’est tenue à Paris en février 2006, implique plusieurs organisations internationales, des ONG et des fondations privées. Entrée en vigueur le 1er juillet 2006, la contribution devrait permettre de récolter environ 200 millions d’euros chaque année. Et dix-sept autres pays ont fait savoir qu’ils souhaitaient y contribuer.
C’est également le cas de la Banque islamique de développement. Outre son engagement dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme, la BID a décidé, le 12 avril, d’octroyer à Unitaid 20 millions de dollars sur deux ans pour l’achat de médicaments. Neuf des dix pays concernés par le programme se trouvent en Afrique (Burkina, Sénégal, Mali, Mauritanie, etc.). C’est l’une des premières traductions des recommandations qu’un groupe d’experts, conduit par l’ancien Premier ministre de Malaisie Mohamad Mahathir, ont suggérées à la BID, qui souhaite s’impliquer davantage dans le domaine social. Si elle se révèle concluante, l’opération sera reconduite et élargie à la lutte contre d’autres endémies comme le VIH-sida ou la tuberculose.

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