Le télétravail à la rescousse des handicapés

Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.

Lutter contre l’exclusion des handicapés et promouvoir leur insertion professionnelle : tel est l’objectif du centre international de télétravail pour personnes handicapées de Tunis (CITT), qui a ouvert ses portes en septembre 2006, à Sidi Hassine. Créé par le réseau solidaire Sindbad Méditerranée en partenariat avec l’Association générale des insuffisants moteurs (Agim) dirigée par Mohamed Abdeljaoued, le centre accueille aujourd’hui huit stagiaires encadrés par quatre formateurs.
Au terme de leurs huit mois de stage, ils devront être en mesure de lancer leur entreprise, ou, à défaut, de s’intégrer dans des structures déjà existantes, identifiées par l’Utica, la fédération patronale tunisienne. Le projet, vigoureusement soutenu par Neziha Zarrouk, la ministre de la Formation professionnelle, s’inscrit dans le cadre d’une coopération décentralisée entre la région Paca (Provence-Alpes-Côte-d’Azur) et le gouvernorat de Tunis.

« C’est une question de dignité, explique Faouzi Kardous, le coordinateur marseillais de Sindbad Méditerranée. Nous ne voulons pas faire de charité ou d’assistanat. L’expérience montre que les handicapés sont autant voire davantage productifs que les salariés valides. Ce sont des citoyens comme les autres, qui ont des capacités et aspirent à s’intégrer dans le monde du travail. Les nouvelles technologies permettent de supprimer déplacements, trajets et circulation dans l’entreprise, sources de multiples complications pour les grands invalides. »
Expérience pilote sans équivalent en Tunisie, le CITT est aussi le point focal du réseau pour la rive sud de la Méditerranée, qui, à terme, disposera d’autres centres à Tanger et à Alger.

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