Le luxe a deux visages
Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.
Longtemps, elle fut la « petite » Mercedes. Depuis, la Classe A et la Classe B sont arrivées. Et la Classe C, née sous le nom de 190 en 1982, se retrouve au cur de la gamme Mercedes à l’heure où sa quatrième génération se présente au verdict du public.
Reine de son segment et Mercedes la plus vendue au monde, la Classe C a toutefois remarqué que ses rivales Audi A4 et BMW Série 3 avaient accentué leur caractère dynamique afin de séduire une clientèle plus jeune. Alors la Classe C leur a emboîté le pas. Elle a ainsi affiné son style et propose même deux visages puisqu’elle change de calandre au gré de sa finition. La différence tient pour l’essentiel dans la position du sigle Mercedes. Dans la Classe C « Avantgarde », une gigantesque étoile vient se poser au centre de la calandre. Dans la définition « Elegance », plus classique, elle est de taille plus réduite et se pose au bout du capot. Même choix au volant, puisque la Classe C joue sur ses réglages de suspension pour offrir deux modes de conduite : confort ou sport.
Comme toute Mercedes, la Classe C mise sur les valeurs foncières de sa marque : onctuosité, silence à bord, luxe, puissance et sentiment de sécurité. Mais elle y ajoute une agilité que ne possédaient pas ses devancières. Reste, comme à l’habitude chez Mercedes, une mauvaise surprise quand le regard se pose sur la feuille des tarifs. Car la Classe C fait cher payer ses talents : 29 900 euros pour le modèle d’entrée de gamme, doté d’un moteur essence de 1 800 cm3 et 156 ch, 33 600 euros pour la 220 CDI, la version la plus diffusée. Et il ne s’agit là que des prix des finitions de base ! Au-delà, l’addition grimpe vite, au fil des options choisies. Mais les clients n’en prennent pas ombrage. Car ils savent, vu la réputation d’airain des Mercedes, qu’ils retrouveront un jour à la revente le surplus déboursé lors de l’achat justifié.
