Et le Comar d’or tunisien revient à…

Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.

C’est l’équivalent tunisien du Goncourt français ou du Man Booker Prize britannique, le Comar d’or, que notre collaboratrice Fawzia Zouari s’est vu remettre, le 20 avril, au Théâtre municipal de Tunis, pour son dernier roman, La Deuxième Épouse (éditions Ramsay). Décerné depuis 1997 par la Compagnie méditerranéenne d’assurances et de réassurances, filiale du groupe bancaire Amen, le Comar d’or récompense les meilleures créations romanesques, l’une en arabe, l’autre en français, publiées entre le 1er avril et le 30 mars de l’année écoulée. Grâce à l’importante couverture médiatique dont il bénéficie, il est devenu au fil des ans l’un des principaux événements de la vie littéraire nationale.
On retrouve sur la liste des lauréats plusieurs grands noms des lettres tunisiennes. En 2006, Ali Bécheur avait été distingué pour son très beau texte Le Paradis des femmes (éditions Elyzad). Comme lui, Fawzia Zouari n’est pas une nouvelle venue en littérature. Son premier roman, La Caravane des chimères (éditions Orban), où elle fait revivre la figure de Valentine de Saint-Point, petite-nièce du poète Lamartine et pionnière du féminisme moderne, est sorti en 1989. Auteur de plusieurs essais, en particulier sur la question du voile islamique en France, elle a également publié deux autres romans : Ce pays dont je meurs et La Retournée (Ramsay, 1999 et 2002).
Inspiré d’un fait divers, La Deuxième Épouse (voir J.A. n° 2390) a pour point de départ l’assassinat à Paris, en 2003, d’un député algérien. L’enquête révélera qu’il menait plusieurs vies parallèles. À travers les récits de ses épouses ou concubines se dessine la situation en France des femmes issues de l’immigration, chacune marquée par sa façon de vivre l’exil ou l’intégration.

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