Gabon : la Sogatra tente de sortir de l’ornière avant l’arrivée de Trans-Urb

Subventions évaporées, parc automobile vétuste et tensions sociales… Malgré une nouvelle direction en place depuis mars, la Société gabonaise de transport (Sogatra), opérateur public historique, craint l’arrivée de Trans-Urb, une entreprise ouverte aux capitaux privés.

Immeubles de Libreville © Tiphaine Saint-Criq pour Jeune Afrique

Immeubles de Libreville © Tiphaine Saint-Criq pour Jeune Afrique

Publié le 14 août 2019 Lecture : 3 minutes.

Avec un parc de 300 autobus et plus de 750 chauffeurs, Trans-Urb, toute nouvelle venue sur le marché du transport public, a de quoi faire peur à la Sogatra, dont l’activité connaît des cahots depuis au moins quatre ans. Les véhicules sont déjà au Gabon, les recrutements sont encore en cours et la compagnie, publique pour le moment, s’ouvrira aux capitaux privés par le biais d’un PPP en décembre.

En juin, le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, avait assuré devant la presse que cette nouvelle compagnie vient « en appui à la Sogatra, en proie à des difficultés de fonctionnement et en pleine restructuration » et « participera à la diversification et à l’amélioration de l’offre de transport au Gabon ». Pas de concurrence donc, mais un partage des lignes et des provinces, à en croire le ministre.

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