Accalmie
Publié le 23 avril 2007 Lecture : 1 minute.
Près de trois semaines après une grève de quarante-huit heures, les 26 et 27 mars, les employés d’Air Sénégal International (ASI) ont reçu leur salaire du mois de mars. Le directeur général de la compagnie, Mohamed el-Yaalaoui, appelle de ses vux le retour à l’équilibre avant la fin de l’année. ASI, détenue à 51 % par Royal Air Maroc (RAM) et à 49 % par l’État sénégalais, cherche à sortir d’une zone de turbulences. « On a un problème de trésorerie, il faut que nous cessions de perdre plus d’argent que nous en gagnons », explique Mohamed el-Yaalaoui. Au Sénégal, les critiques visent bien souvent la maison mère, accusée de mauvaise gestion, pour expliquer les pertes d’ASI, qui a toutefois réalisé un chiffre d’affaires de 83 millions d’euros en 2005. Entre autres solutions, la compagnie née en 2001 sur les cendres d’Air Sénégal a fermé, fin mars, la ligne Dakar-Milan, ouverte en août 2005. En septembre dernier, la maison mère avait renfloué les caisses en débloquant 10 millions d’euros dans le cadre d’un plan de redressement triennal. D’après l’Agence France Presse (AFP), un nouveau soutien de 10 millions d’euros aurait été débloqué à l’issue d’une rencontre, le 9 avril, entre le PDG du groupe RAM, Driss Benhima, et le président sénégalais, Abdoulaye Wade. Le directeur général d’ASI n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
