Vers un « observatoire » des élections ?

Publié le 23 février 2004 Lecture : 1 minute.

À vingt mois de l’élection présidentielle (octobre 2005) – et après la récente venue à Abidjan d’une mission conjointe des Nations unies et de l’Organisation internationale de la Francophonie -, l’effervescence gagne le gouvernement ivoirien et certains états-majors politiques. Une réflexion s’est engagée sur les conditions d’un scrutin « crédible et transparent » et, plus concrètement, sur le fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI) dont la mise en place est prévue par les accords de Marcoussis. La plupart des responsables redoutent que la désignation des membres de cette instance sur des bases partisanes ne constitue un obstacle insurmontable et s’interrogent sur l’éventuelle création, à côté du ministère de l’Intérieur (chargé de l’organisation matérielle des opérations de vote), d’un Observatoire national des élections. Comme au Sénégal, en 2000.

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