Un camouflet

Publié le 23 février 2004 Lecture : 1 minute.

Utilisé à plusieurs reprises par Yoweri Museveni pour censurer les médias indépendants, l’article 50 du code pénal ougandais stipulait que « toute personne auteur d’une fausse déclaration, d’une rumeur ou d’un article infondé susceptible de susciter la peur ou l’affolement au sein des populations se rend coupable d’une infraction pénale ». Cet article vient d’être déclaré, à l’unanimité des membres de la Cour suprême, contraire à l’article 29 (1a) de la Constitution de 1995 qui garantit la liberté de la presse. La défaite du chef de l’État est d’autant plus grave que les journalistes qui viennent d’obtenir gain de cause avaient été inculpés pour avoir cité dans le Sunday Vision un article de The Indian Ocean Newsletter intitulé « Kabila a payé l’Ouganda en or ». Lequel article soutenait que le défunt président congolais avait payé Museveni pour l’avoir aidé à chasser du pouvoir Mobutu Sese Seko.

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