Recherche et innovation en Afrique

Publié le 24 février 2004 Lecture : 1 minute.

Tandis que la recherche connaît une grave crise en France, mais aussi en Italie, où chaque année 5 % des 180 000 diplômés partent travailler à l’étranger, les chercheurs africains semblent être de plus en plus reconnus et productifs.

L’Afrique gagne petit à petit son indépendance en matière d’études, puisque 59,6 % des doctorants ont obtenu leur diplôme dans les universités africaines. L’innovation est également encouragée. Dans les 14 États anglophones africains, 75 106 demandes de brevets ont été déposées en 2001 et on a enregistré 111 délivrances, contre 40 727 dépôts et 81 délivrances en 1999. L’Afrique francophone connaît des proportions équivalentes. À titre de comparaison, en France seulement, plus de 17 300 brevets d’invention ont été déposés en
2000. Le nombre de prix Nobel est aussi révélateur de l’activité intellectuelle du continent : 10 ont été attribués à des personnalités africaines, le premier l’ayant été à un scientifique sud-africain, Max Theiler, en 1951. Quatre Africains ont décroché un prix Nobel de littérature, tandis que 5 d’entre eux ont reçu le prix Nobel de la paix. Un score toutefois inférieur à celui de l’Angleterre, où en 15 ans la seule université de Cambridge a raflé 13 prix Nobel

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires