Le brûlot du général
Publié le 23 février 2004 Lecture : 1 minute.
Responsable des services spéciaux congolais de 1979 à 1992, le général à la retraite Emmanuel Ngouélondélé avait fait parvenir au président Denis Sassou Nguesso, en août 2003, une lettre de dix-huit pages destinée à demeurer confidentielle. Restée sans réponse, celle-ci circule depuis une semaine chez les « initiés » – ministres en exercice ou leaders de l’opposition -, lesquels en font des gorges chaudes. Pour deux raisons. Ce message au ton polémique, qui exhorte le chef de l’État à « créer les conditions d’un véritable sursaut national », s’apparente en effet à un réquisitoire (fondé ou non). Et son auteur, bien que n’étant pas lui-même mbochi mais gangoulou, a des liens familiaux étroits avec le président. Son fils Hugues, maire de Brazzaville, a épousé l’une des filles de Sassou, Ninelle. Et sa fille est mariée au neveu de ce dernier, Edgar Nguesso, directeur du Domaine présidentiel.
