Forte croyance au kindoki

Publié le 23 février 2004 Lecture : 1 minute.

Selon une récente étude du laboratoire de psychologie de la faculté des lettres et des sciences humaines de Brazzaville, 85 % des étudiants (tous domaines confondus) croient à l’existence du kindoki. C’est par ce terme que les Congolais désignent la sorcellerie, employant celui de « ndoki » pour le sorcier. Le kindoki peut sauver et tuer au Congo. Sauver, parce que son utilisation permettrait de conjurer les esprits malveillants, d’assurer l’intégrité physique des individus et de les protéger contre le mauvais sort. Tuer, parce que sa pratique pourrait également se tourner contre un adversaire, le faire mourir subitement ou des suites d’une maladie provoquée, réduire les chances de se marier ou de trouver du travail, rendre stérile, inciter au vandalisme, etc. Le ndoki agirait sur l’âme au cours du sommeil, en affaiblissant sa force. À en croire les résultats de l’enquête, l’instruction scientifique ou littéraire n’a aucune influence sur cette croyance et sur la conviction des jeunes congolais.

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